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Un cas de dengue « autochtone » a été détecté en Métropole. S’il s’agit du premier cas européen de contamination sur le territoire, les autorités affirment que le risque d’une épidémie est limité mais ne peut pas être exclu.
- Découvrez notre interview exclusive du Dr. Jean Lang, responsable du développement du vaccin contre la dengue chez Sanofi Pasteur
Après les Antilles françaises, la Métropole est elle aussi frappée par un cas « autochtone » de la dengue. D’après le Ministère de la santé, un habitant de Nice dans les Alpes-Maritimes a été infecté par le moustique vecteur du virus dans la région. Aujourd’hui guéri et en bonne santé, le patient est le tout premier cas du genre en France métropolitaine, mais aussi le premier en Europe. Les autres cas signalés sur le territoire étaient des personnes qui avaient séjourné dans les régions du monde où la dengue circule, puis avaient déclaré la maladie à leur retour en France après la période d’incubation.
D’après l’Institut de veille sanitaire (INVS), un cas suspect de dengue est défini par la présence d’une fièvre brutale supérieure à 38,5°C accompagnée de douleurs (maux de tête, douleurs articulaires ou musculaires…). Les cas suspects sont ensuite soumis à des analyses biologiques pour confirmer l’infection. Si la majorité des malades s’en sortent spontanément, il existe des formes rares mais sévères (choc hémorragique) qui peuvent être mortelles. Aujourd’hui, seuls les symptômes de la maladie peuvent être traités car il n’existe aucun médicament ni aucun vaccin spécifique de la dengue.
Alors faut-il avoir peur d’une épidémie dans le sud de la France ? Il est vrai que le moustique tigre (Aedes albopictus), un des vecteurs du virus (avec l’espèce Aedes aegypti) est présent dans ces régions depuis quelques années. D’abord détecté pour la première fois dans les Alpes-Maritimes en 2004, il a progressivement colonisé le Var et les Bouches-du-Rhône, et a même été retrouvé à Marseille au début de cet été.
Des mesures de sécurité renforcées
Mais le moustique seul ne suffit pas à transmettre la maladie. Il faut aussi qu’il soit lui-même infecté par le virus de la dengue. Cela se produit lorsqu’il prélève du sang sur une personne porteuse du virus. Dans ce cas précis, il devait s’agir d’une personne revenant de voyage. Le moustique infecté au cours de la prise du repas de sang a ensuite transmis la maladie en piquant la victime lors d’un autre repas de sang.
Pour éviter toute nouvelle contamination, ce patient comme tous les autres cas importés et avérés de la maladie doivent absolument éviter de se faire piquer. Porter des vêtements amples, démoustiquer les alentours et éviter les points d’eau stagnante où les larves de moustiques peuvent se développer sont les principales mesures de sécurité avancées par le Ministère de la santé.
Les précautions mises en œuvre n’ont pourtant pas suffi à éviter cette contamination. Toutefois, « le risque de développement d’une d’épidémie est considéré comme limité mais ne peut être exclu » toujours d’après le Ministère de la santé. Comme le prévoit le niveau 2 (sur 5) du plan national anti-dissémination de la dengue en Métropole assuré par la Direction générale de la santé, les mesures de surveillance épidémiologique et entomologique vont être renforcées par les autorités.
Si je résume l'affaire, ça donne ceci :
- Le moustique vecteur possible de deux maladies virales potentielles, dont l'expression au sein d'une population immunologiquement naïve prendrait une allure sans doute dramatique, est présent, depuis au moins 15 ans en Italie, et depuis 2004 dans des zones Françaises du Sud-Est ...
- L'un d'eux a pu s'infecter par un virus de la Dengue sur le territoire hexagonal (en piquant un sujet porteur du virus à son retour d'une zone endémo-épidémique), et transmettre la maladie (forme bénigne) à un autochtone Niçois : quelle salade !!!
- La DENGUE (qui ne rend pas fou !) est due à un virus qui peut appartenir à 4 groupes différents dont certains donnent des formes hémorragiques graves souvent mortelles; mais, en général, cette maladie est très douloureuse mais bénigne, en tout cas au sein des populations vivant en zone d'endémie habituelle.
- Contrairement aux Anophèles, qui transmettent le Paludisme, les Aèdes piquent durant le jour, rendant illusoire l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide, sauf pendant la sieste ! Les Français vont devoir chasser les moustiques, adultes et larves !
Selon une autre information (de même origine), un vaccin tétravalent (contre les 4 types de virus de la Dengue) est en cours de mise au point; il ne sera pas disponible avant 2015/2016; ça tombe bien : les Français se méfient des vaccins !!!!
Tous à vos filets à moustiques !
On dit aussi que ces virus
auraient beaucoup de mal
à franchir les frontières de notre fier pays .....
"Etonnant, Non ?"