si ses vers valent mieux que les miens,
Mes réflexes amicaux résonnent plus que les siens !"
Tu reviendras. Vois-tu, tu sais que l'on t'attend.
Que tu sois le gentil, que tu sois un vrai "rat",
On ne peut rester privés de toi trop longtemps.
On écrira l'esprit fixé sur ta pensée,
Sans omettre un détail, sans trahir notre envie.
Tous, esseulés, nos mains errant sur nos claviers,
Tristes, et nos jours seront noirs comme ta nuit.
Nous ne regarderons ni les blogs parlant de Troyes,
Ni les sites malins qui faisaient ton bonheur;
Quand tu reviendras nous mettrons sur tes billets
Des commentaires enchantés et remplis d'ardeur.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.